Un autre travail de MANAA, que je n'avais pas publié, cette fois-ci le but était d’illustrer un poème que voici :
Tourmenté d’une soif spirituelle,
j’allais errant dans un sombre désert,
et un séraphin à six ailes m’apparut
à la croisée d’un sentier.
De ses doigts légers comme un songe,
il toucha mes prunelles.
Mes prunelles s’ouvrirent voyantes
Comme celles d’un aiglon effarouché.
Il toucha mes oreilles,
elles se remplirent
de bruits et de rumeurs.
Et je compris l’architecture des cieux
et le vol des anges au-dessus des monts,
et la voie des essaims
d’animaux marins sous les ondes,
le travail souterrain
de la plante qui germe.
Et l’ange, se penchant vers ma bouche,
m’arracha ma langue pécheresse,
la diseuse de frivolités et de mensonges,
et entre mes lèvres glacées
sa main sanglante
il mit le dard du sage serpent.
D’un glaive il fendit ma poitrine
et en arracha mon coeur palpitant,
et dans ma poitrine entrouverte
il enfonça une braise ardente.
Tel un cadavre,
j’étais gisant dans le désert,
Et la voix de Dieu m’appela:
Lève-toi, prophète,
vois, écoute et parcourant
et les mers et les terres,
Brûle par la Parole
les coeurs des humains.
Alexandre Pouchkine
Traduit par Pr. Mérimée
(21 mars 1856)
Le travail était assez libre, on pouvait même choisir le format, (minimum format raisin tout de même).
J'ai donc choisi de me compliquer la vie, et de découper un format rond en utilisant deux formats raisin.
Pour avoir un grand cercle pas trop tordu, je me suis servie d'une grosse poubelle que j'ai vidée et retournée sur la feuille avant de tracer mon gabarit, vive le système D !
Tourmenté d’une soif spirituelle,
j’allais errant dans un sombre désert,
et un séraphin à six ailes m’apparut
à la croisée d’un sentier.
De ses doigts légers comme un songe,
il toucha mes prunelles.
Mes prunelles s’ouvrirent voyantes
Comme celles d’un aiglon effarouché.
Il toucha mes oreilles,
elles se remplirent
de bruits et de rumeurs.
Et je compris l’architecture des cieux
et le vol des anges au-dessus des monts,
et la voie des essaims
d’animaux marins sous les ondes,
le travail souterrain
de la plante qui germe.
Et l’ange, se penchant vers ma bouche,
m’arracha ma langue pécheresse,
la diseuse de frivolités et de mensonges,
et entre mes lèvres glacées
sa main sanglante
il mit le dard du sage serpent.
D’un glaive il fendit ma poitrine
et en arracha mon coeur palpitant,
et dans ma poitrine entrouverte
il enfonça une braise ardente.
Tel un cadavre,
j’étais gisant dans le désert,
Et la voix de Dieu m’appela:
Lève-toi, prophète,
vois, écoute et parcourant
et les mers et les terres,
Brûle par la Parole
les coeurs des humains.
Alexandre Pouchkine
Traduit par Pr. Mérimée
(21 mars 1856)
Le travail était assez libre, on pouvait même choisir le format, (minimum format raisin tout de même).
J'ai donc choisi de me compliquer la vie, et de découper un format rond en utilisant deux formats raisin.
Pour avoir un grand cercle pas trop tordu, je me suis servie d'une grosse poubelle que j'ai vidée et retournée sur la feuille avant de tracer mon gabarit, vive le système D !
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